Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le Sabot de la Vierge

Le Sabot de la Vierge
Archives
Derniers commentaires
14 juin 2014

Les années ont passé

Oui, les années ont passé depuis que Tara et Mina sont entrées dans le petit bureau de l'ICBF d'Armenia, dans le Quindio.  Elles vont toutes les deux à l'école, suivent des cours de kung fu, ont des amiEs, chantent presque toujours, dansent, découvrent la vie avec un émerveillement touchant.  Elles ont un humour surprenant, manient l'ironie avec une habileté rare, sont têtues comme des mules, ont des antennes incroyables pour savoir comment les gens qu'elles rencontrent se sentent.  

Après tous les scénarios catastrophiques dont nous avions entendu parler, tout ne pouvait qu'être mieux.  Et pour être mieux, ce l'est.  C'est même au-delà de tout ce que je pouvais imaginer.  

Les filles parlent parfois de la Colombie, de leur vie "avant", ont quelques craintes, parfois, que nous les abandonnions, que nous changions d'enfants.  À chaque fois, nous les rassurons et finissons par rire de ces peurs.  Un jour, peut-être, si elles en ont envie, on retournera en Colombie.  Pour l'instant, c'est par contre la France, chez tata Cécile et tonton Michaël, qui les intéresse le plus.

Un peu plus de 2 ans après notre première rencontre, le bilan est donc très positif.  Elles dorment bien depuis le début, mangent de tout (mais vraiment de tout !), choisissent de bonNEs amiEs, travaillent bien à l'école, sont en santé, continuent de jouer ensemble, mais ne sont plus fusionnelles comme elles l'étaient, ont une confiance en elles magnifique, sont complètement folles de leur grand frère, qui leur rend cet amour au centuple.  Encore aujourd'hui, elles sont les deux personnes que j'admire le plus au monde.  

L'adoption, pour nous, n'aura rien eu à voir avec les scénarios catastrophes dont semble raffoler Johanne Lemieux.  Notre secret, je crois, est de tout nommer en dédramatisant et de faire confiance à nos filles pour trouver les ressources internes qui leur permettront de surmonter les émotions négatives.  Jusqu'à maintenant, tout me prouve que nous avons raison d'agir ainsi.

Je suis immensément fière de notre famille.  Nos 3 enfants ont un caractère très semblable : calme, affectueux, solide.  Victor devient un adulte de plus en plus capable de s'affirmer.  De toute façon, avec deux soeurs au tempérament bien trempé, il n'a pas vraiment le choix ! :-)

Nadyne

 

Publicité
26 août 2012

La rentrée

La semaine dernière, c'était la rentrée.  La retour au travail pour moi, après 10 mois de congé.  L'entrée en garderie pour Mina et Tara, en attendant que Tara commence la maternelle, jeudi prochain.  Et l'entrée au cégep de Victor.  Pendant deux semaines, j'ai vécu avec un stress intense, me sentant coupable de retourner travailler, de faire subir un autre changement à mes filles, de les abandonner.  Et finalement, tout s'est déroulé à merveille.  J'ai été une autre fois impressionnée par la force de mes filles, par leur confiance, par leur résilience, par leur curiosité de découvrir la Vie.

De mon côté, ma résistance au changement a fait des siennes, et c'est physiquement que j'ai ressenti la séparation avec mes puces.  Nicolas a heureusement été très compréhensif et a observé avec un certain humour mes réactions.

Après une semaine de ce régime, je crois que tout ira bien.  J'ai pu voir à quel point Tara est prête à commencer l'école, à quel point je sous-estime la capacité d'adaptation de Mina.  J'ai donc été la seule à anticiper ce moment, bien inutilement.  

Je craignais aussi la charge de travail que cette nouvelle routine représentait : préparer mes cours, enseigner, assister à des réunions et, en même temps, m'occuper des filles.  Pourtant, à la fin de cette première semaine, je me rends compte que tout ira bien.  Nicolas est très présent et ça me rassure de savoir qu'il a déjà vécu tout cela avec Victor.

Je ressens toutefois la fatigue accumulée au cours des derniers mois... En effet, en plus d'avoir maintenant deux filles, nous avons jonglé avec des difficultés, dont mon papa et ma maman qui ont tous les deux eu un cancer.  Tout s'est bien passé pour mon père, mais le cancer de ma mère reviendra presque inévitablement.  Je me suis occupée d'eux autant que je l'ai pu, à travers tous les changements que je vivais.  La mère de Nicolas a eu elle aussi des problèmes de santé importants, qui ne sont d'ailleurs toujours pas réglés.

Malgré tout, pourtant, j'adore ma vie.  Elle est remplie, féconde, douce.  L'adoption de nos filles a comblé le vide que je ressentais depuis si longtemps.  J'aime vieillir avec elles.  Nicolas et moi sommes chanceux d'avoir une aussi belle famille, et je ne passe pas une journée sans remercier la Vie.

Nadyne

16 juin 2012

Des tests et des limites

7 mois ont passé depuis notre rencontre avec les filles.  Il paraît que la lune de miel dure environ 6 mois.  Dans notre cas, je dirais qu'elle a duré exactement 6 mois.  Non pas que ce soit devenu un cauchemar dans le dernier mois, mais disons que nous avons vécu quelques tests reliés aux limites et aux règles de la vie en famille.  

Nicolas voyage beaucoup dans le cadre de son travail.  C'est loin d'être idéal, mais la vie est ainsi faite.  Pendant le dernier mois, je me suis donc retrouvée une presque-mère monoparentale avec deux poulettes qui se sont rebellées contre l'absence de leur papa.  Mina, la plus jeune, surtout.  Et ici, on arrache une planche de la clôture qui empêche d'aller au bord de la piscine, et là, on casse un panneau de "Plexiglas" qui protège le moustiquaire de la porte patio.  Une autre fois, on rigole quand on se fait gronder par maman, on refuse d'obéir et on pince un peu les chiens, tout en ensevelissant maman sous les câlins (en lui mettant au passage un doigts dans un oeil) et les bisous (en lui écrasant le pied du même coup).  Acte manqué, quand tu nous tiens...

Questionnée sur la signification de ces comportements, la réponse était inlassablement la même : "Je voulais.  J'avais envie."  Discussions interminables pour essayer de comprendre, privation de privilèges et quelques cris plus tard, on finit enfin par comprendre : "papa ne veut pas être à la maison".  J'avais pourtant cru que les départs de Nicolas avaient été plusieurs fois expliqués, mais ce n'était pas suffisant... Je réexplique donc, je rassure, je parle de la colère et de la façon de l'exprimer et je donne des trucs.  Mina remplace donc ses envies de briser quelques choses par un gros câlin "très, très fort" à maman.  Je lui dis qu'elle peut me serrer le plus fort possible sans me faire mal, sans me briser.  Et ça fonctionne.  Quelques heures après cette discussion, Mina me dit qu'elle a envie de briser un mur dans le salon, mais que c'est parce qu'elle a envie de me serrer dans ses bras.  Dossier réglé... pour l'instant.

Heureusement, toutefois, Tara a profité de ce moment difficile avec Mina pour se rapprocher de moi.  Un changement important s'est opéré en raison de l'heure qu'elle a passée dans sa future classe de maternelle.  Sa surprise et sa joie lorsque je suis allée la chercher dans la classe m'ont émue.  Elle ne semblait pas croire que je sois vraiment revenue pour elle... Pendant les heures qui ont suivi, elle a montré un abandon dans la tendresse que je ne lui connaissais pas encore... Certaines barrières sont tombées.

De mon côté, si ce n'était de la fatigue, tout serait merveilleux ! ;-)

Nadyne

 

13 mai 2012

Mes 3 kifs

Depuis que les filles sont avec nous, nous avons instauré plusieurs rituels auxquels elles tiennent beaucoup.  Ces rituels se déroulent, pour la plupart, pendant le repas du soir.  

Celui que nous préférons tous est le moment des 3 kifs.  Je dois d'abord dire que ce mot ("kif"), je ne l'aime pas.  Parce que cette idée vient de mon frère, qui l'a pris à Florence Servan-Schreiber, et que mon frère est un Français en plus d'être un Québécois, on a décidé de conserver le mot "kif", quitte à l'utiliser le moins possible. ;-)  

Un kif, en fait, c'est un beau moment.  Pendant le repas, donc, nous énumérons tous les 5, chacun à notre tour, nos 3 kifs de la journée.  Même si le repas n'a pas lieu à la maison ou encore que nous avons des invités, les filles réclament les kifs.  Le plus extraordinaire est de voir que tout le monde participe avec une certaine gêne, d'abord, et un plaisir évident, ensuite.  Lorsque les gens voient les petites participer, nommer leurs 3 beaux moments de la journée, ils sont souvent impressionnés.  C'est magique de voir mes deux enfants de 4 et 5 ans réfléchir aux derniers 24 heures pour trouver leurs 3 kifs...

Ma première fête des mamans se terminent dans quelques heures.  Mes 3 kifs de la journée : 

- Mina

- Tara

- Victor.

Bonne fête des mères à celles qui le sont déjà, à celles qui attendent depuis peu ou une éternité de le devenir, à celles qui ont vu leurs filles avoir des enfants à leur tour, à celles qui rêvent aux enfants qu'elles n'ont jamais eus, à celles qui s'occupent des enfants de leur conjoint, à celles qui seront toujours des mamans.

P5120020

Nadyne

12 mai 2012

Une première fête des mères

Demain, ce sera le jour de la fête des mères.  Ce sera aussi ma première fête des mères.  Mon amoureux et notre merveilleux Victor ont toujours tenu à souligner cette journée, mais quelque chose me manquait : des enfants à moi.  J'ai la chance d'avoir un presque-fils extraordinaire, qui me disait, entre autres, que je méritais d'être fêtée pendant cette journée puisque je m'occupais de lui comme une mère.  Mais cette année, c'est différent... Mes filles, mes amours, mes adorables, mes mignonnes sont avec nous.  Cette année, nous serons 5 pour fêter la fête des mères.  Cette année, ma famille est complète.

Une seule tache, toutefois... Alors que mon papa a été opérée il y a quelques mois pour un cancer de la prostate, voilà que c'est au tour de ma maman...  Elle doit se faire opérer dans 3 semaines pour un cancer de la vessie.  La Vie a de ces idées, parfois...

Nadyne

Publicité
18 avril 2012

Le meilleur de moi

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai été une personne anxieuse.  Dans mon cerveau se trouve une autoroute qui permet de tenter de prévoir tout ce qui pourrait arriver de catastrophique.  Bien sûr, j'ai beaucoup travaillé sur cet aspect de ma personnalité.  Bien sûr, j'ai appris à essayer de contrer ce mécanisme.  Je m'améliorais.

Depuis le 18 novembre 2011, par contre, je n'ai plus d'efforts à faire.  Je suis calme.  L'autoroute des catastrophes a été démolie, on dirait, et remplacée par l'autoroute de l'émerveillement.  J'ai parfois le cafard, mais rien qui ressemble à ce que j'ai vécu pendant ma "grossesse" qui a duré plus de 15 ans.  P3080029

Le sourire de mes filles, les caresses sur mon visage, leur peau toute douce qui sent le soleil, leurs rires, leurs grands yeux qui se ferment pendant que je chante une berceuse, leur incroyable force... Elles m'inspirent, me donnent confiance en la Vie, font ressortir le meilleur de moi.

Nadyne

10 avril 2012

Évaluation familiale

nadmina

La post-adoption en Colombie comporte quelques rencontres de suivi avec la psychologue qui avait évalué notre santé affective, conjugale, familiale, sociale et psychologique.  Cette première rencontre de suivi s'est ainsi déroulée à la maison. Nous étions tous les cinq au rendez-vous : Nicolas, Victor, Tara, Mina et moi.  Les filles mangent bien, dorment bien, s'adaptent bien, s'entendent bien, parlent de plus en plus en français, rient et pleurent régulièrement, sont folles de leur papa et de leur grand frère et semblent aussi adorer leur maman, ne sont pas craintives devant des inconnus, mais ne se jettent pas non plus dans leurs bras.  Elles ont rattrapé leur retard sévère de croissance et se trouvent maintenant au 2e percentile de la norme québécoise.  

Mina fait bien sûr pipi au lit, mais n'oublions pas qu'elle n'a que 4 ans.  De toute façon, les couches sont efficaces, et on ne s'en fera certainement pas pour un si petit problème.  Elles parlent parfois de leur famille d'accueil, mais disent qu'elles sont heureuses d'être "ici, avec maman, papa, Victor et les animaux".  

Elles sont curieuses et veulent tout apprendre.  Elles ont d'ailleurs appris très rapidement à compter, à réciter l'alphabet et à dire les couleurs.  Tara a par contre peur de faire des erreurs et d'être prise en défaut, ce qui la fait abandonner rapidement si elle ne réussit pas du premier coup.  Mina, quant à elle, oscille entre jouer au bébé et être une grande fille qui veut tout connaître.  

Nicolas et moi, en ce qui nous concerne, faisons une super équipe. Notre psy a d'ailleurs relevé notre complicité apparente.  Je suis fière de mon amoureux ! J'adore le voir entouré de ses trois enfants, le sourire aux lèvres et les yeux brillants...

________________________________________________________

Nous formons une famille très "normale"... Nous rions beaucoup, répétons des "je t'aime" plusieurs fois par jour, nous faisons des calins et des bisous très souvent.  Nous nous fâchons parfois, nous retrouvons à quelques occasions face à des petites filles têtues ou désobéissantes.  Tous les cinq, nous nous aimons. 

J'ai de la chance.

Nadyne, pour qui le bonheur est si facile depuis quelques mois

20 février 2012

3 mois plus tard

Le 18 février dernier, cela faisait 3 mois que nous sommes entrés dans la vie de Tara et Mina et qu'elles sont entrées dans la nôtre.  Leur capacité d'adaptation m'impressionne au plus haut point ! Elles ont changé de pays, de climat, de langue, de parents, de famille, de nourriture, d'habitudes, et elles l'ont fait la plupart du temps avec le sourire... Je crois que mon amour ne peut être égalé que par l'admiration que j'éprouve pour elles.

J'ai eu souvent envie de venir écrire ici, mais j'hésite chaque fois, ayant l'impression que notre aventure est si belle qu'elle ne durera pas ou encore qu'elle n'est pas représentative des adoptions en général... Bien sûr, j'ai eu de gros coups de barre, des moments de "je n'y arriverai jamais", quelques crises de larmes, mais dans l'ensemble, je dois dire que Nicolas et moi nous considérons très chanceux.

3 mois plus tard, je pourrais croire que nous avons pris nos repères sur plusieurs plans.  Les filles intègrent de plus en plus de mots français dans les discussions qu'elles ont avec les autres et entre elles.  Mina, qui avait recommencé à porter des couches, a cessé de le faire pendant le jour, et elle est très fière d'elle.  La régression qu'elle vit se poursuit et elle a besoin souvent de me dire "je t'aime pour toute la vie".  Elle a demandé à quelques reprises de boire au biberon.  Tara, de son côté, prend de l'assurance et ne tremble plus lorsqu'elle fait une erreur ou se fait prendre en défaut.  Elle vit elle aussi des moments où elle a besoin d'être un bébé qui se fait bercer et boit au biberon.  Je suis contente, d'ailleurs, qu'elle arrive à nous dire qu'elle en a besoin.

Tout n'est pas rose fuschia, mais rose tendre, je dirais... :-)

Nadyne

31 décembre 2011

Je ne sais pas quand je reviendrai ici

Nous sommes à la maison depuis le 25 décembre.  Les puces sont fidèles à elles-mêmes et s'adaptent merveilleusement bien.  Nous prenons tous lentement nos repères, nous apprenons à nous apprivoiser, nous nous regardons dans les yeux, nous nous faisons des bisous.  La maternité, jusqu'à maintenant, dépasse tout ce que j'avais imaginé de bonheur et d'amour... Enfin, je suis complète, je suis arrivée...

Je ne sais trop quand je reviendrai écrire ici.  Peut-être le ferai-je rapidement, peut-être plus jamais...

Je m'apprête à vivre la dernière journée de l'année 2011 avec mes deux filles... Bonne journée !!!

Nadyne

19 décembre 2011

L'alpha et l'omega

Dans quelques jours, ce sera la fin et le début.  Nous passerons la nuit du réveillon dans l’avion, en route vers le Canada, vers Québec, vers notre maison.  Nous serons 4, alors que nous sommes arrivés 2.

La Colombie est un pays absolument magnifique.  L’extraordinairement beau côtoie le tristement laid, et les gens que nous avons rencontrés sont amicaux, généreux et souriants.  À aucun moment nous ne nous sommes sentis en danger, bien que nous ayons roulé la nuit dans la région du Quindio.  En effet, nous avons eu la chance de voir des endroits différents, passant de Bogota, la capitale, à Armenia, une région rurale qui fait partie du Triangle du café.  Salento est un endroit magnifique, dont la beauté du paysage m’a fait pleurer, tandis que Medellin est une ville bruyante pendant le mois de décembre, bien qu’elle soit très belle, située dans une vallée et donc entourée de tous les côtés par les montagnes.

PC030045

 

 

383676_10150411974918114_801648113_8275733_330664370_n

 

PB280078

 

PB280042

 

PB260011

 

 

 

PB260020

Nos deux filles sont rieuses, ricaneuses, mignonnes, intelligentes, curieuses.  Leur entêtement à toutes les deux, s’il est bien utilisé, les aidera beaucoup.   Elles commencent déjà à comprendre le français et à utiliser des mots français dans une phrase en espagnol.  Les « tche t’aime, mama » et « tche t’aime, papa »sont mes mots favoris.  Je me dis par contre que l’apprentissage de la langue des enfants devrait être obligatoire pour adopter dès que les enfants ont plus de 2 ans.  J’ai beaucoup de difficulté à comprendre comment il est possible de développer une bonne relation avec les enfants lorsque les parents ne parlent pas leur langue.  Nicolas a d’ailleurs regretté de ne pas avoir étudié l’espagnol de façon plus assidue…  

Alors que le contact avec moi a été facile dès le départ, il a été plus difficile avec Nicolas, en raison du fait que les puces n’avaient jamais eu de figure paternelle dans leur vie, et peut-être aussi parce que la communication était plus ardue. Depuis 2 semaines, par contre, les filles semblent très amoureuses de leur papa.  En effet, leur papa est « mas fuerte » que leur maman et peut donc les prendre sur ses épaules et les faire voler vers le ciel.  Les bisous « piquants » de papa sont aussi devenus amusants et ne sont plus effrayants.  De mon côté, j’adore les voir rigoler tous les trois ou encore s’endormir dans le hamac.  Nicolas revit une paternité différente de celle qu’il a déjà connue et est heureux d’avoir des filles.  Notre grand Victor nous manque, par contre, et nous avons hâte de le revoir.  Les moments que nous vivons actuellement auraient été parfaits s’il avait été avec nous, mais nous comptons bien nous reprendre à notre retour.  De toute façon, il comprend bien le principe de l’attachement chez les enfants adoptés puisque nous en parlons depuis longtemps avec lui.  Ça nous fait d’ailleurs si plaisir d’entendre de la bouche de ses amis qu’il parle toujours de ses sœurs à l’école et qu’il a si hâte de les connaître.  Il sera un grand frère extraordinaire pour elles…

Nous serons donc à Québec le 25 décembre, le jour de Noël et de l’anniversaire de notre petite Mina, qui aura 4 ans.  Ces derniers jours nous apparaissent déjà si longs, bien que nous soyons tout de même tristes de quitter la Colombie ! Nos chiens nous manquent, notre chat, notre maison, nos amis, notre famille…

et nous repartons avec ce que la Colombie avait de plus beaux : nos deux filles, Tara et Mina.

Nadyne

Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Le Sabot de la Vierge
Publicité
Albums Photos
Publicité